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Retour sur les quarante ans de Campérêve, célébrés cette année. Cette évocation permet de revenir sur les grandes étapes d’une histoire riche en innovations.

Dès les origines, l’entreprise Campérêve, fondée en 1978 par les frères Perreira, Joaquin et Antoine, consacre une large part de son activité à l’importation et à la pose d’accessoires, mais aussi à la fabrication de mobilier prêt à poser et de toits rapportés en polyester. Campérêve se taille vite une solide réputation.

Dès le départ, le logo Campérêve associe la thématique de la route, de la mer et de la montage. C’est toujours le cas. 

Au cours des années 90, Campérêve se tourne doucement vers des aménagements complets clé en main. Pour M. Perreira, un fourgon équipé est très clairement un camping-car comme un autre, car disposant des mêmes services et des mêmes équipements. Le sujet ne souffrait pas de discussion… Même les petits modèles Campérêve, à l’image de l’Estoril 1605 ST, du Mirande sur Trafic long et du Cap Land sur Ford Custom, disposent d’un espace sanitaire, sans doute réduit,  mais comprenant toujours une petite douche et un WC.

Campérêve se frotte à toutes les bases, du Ford FT au Mercedes Sprinter. Pour autant, le constructeur francilien manifeste très vite une préférence pour Renault, avec qui il entretient un  partenariat exclusif durant plusieurs années. Le Master sert de base aux classiques Miramar et Lagos. En 2017, rompant avec cette longue tradition, Campérêve a rayé de ses tablettes toute référence sur Renault. Autre absent du taille, le VW Transporter, alors qu’il était très largement privilégié jusqu’au milieu des années 90 sur la gamme Estoril. Les préférences vont aujourd’hui au Fiat Ducato et au Ford Custom.

L’histoire de Campérêve est intimement liée à celle du Renault Master.

Esprit d’indépendance

Véritables entrepreneurs, animés par un farouche esprit d’indépendance, les frères Perreira n’hésitent pas à s’affranchir des codes et des habitudes du secteur. À partir du siège social de Vanvillé (77), ils organisent la distribution de leurs véhicules au travers d’un petit réseau de quatre succursales réparties sur tout le territoire. Après celle de Gémenos (13) ouverte très tôt, suivent celles de Renaison (42), Gratentour (près de Toulouse), puis Rennes-La Mézière(35). Ces quatre établissements juridiquement rattachés au siège social distribuent les seuls véhicules Campérêve durant plusieurs années, jusqu’au rachat de l’entreprise par le groupe Rapido en 2010.
Devenu indépendant, sous la raison sociale Van & Loisirs 42, le point de vente de Renaison (42) poursuit l’aventure avec fidélité et loyauté. C’est aussi ça l’esprit de Campérêve.

En réaction à la montée en puissance des industriels dans le secteur du fourgon aménagé, Campérêve se lance aussi dans des opérations de croissance externe avec le rachat en 2004 du petit constructeur avignonnais Dreamer. Les frères Perreira veulent en faire une marque de conquête sur un marché en développement. Mise entre parenthèse après le rachat par le groupe Rapido, Dreamer est réapparue en 2014 et poursuit les mêmes objectifs de démocratisation du van et du fourgon aménagés.

Le fameux modèle Cap Rocca et ses lits superposés qui inspira si fortement l’actuel Family Van. 

Une banquette révolutionnaire  

Mais c’est sans doute dans la conception et la construction que les frères Perreira excellent.  Il y a d’abord les surélévations, fixes ou relevables, réalisées en polyester armé. Puis, poussés par les évolutions de la législation, ils développent leur propre banquette, reprise sur de nombreux aménagements de 1995 à 2010. Mise au point par Campérêve et baptisée JOAP, en référence à Joaquim et Antoine Perreira, elle satisfait aux épreuves du crash-test et se montre révolutionnaire.  Son poids atteste de sa robustesse. Elle a notamment permis, sur certains modèles comme le Miramar sur Master et le Mercantour sur Trafic, d’offrir jusqu’à six places carte grise ! Une caractéristique peu répandue à cette époque et terriblement séduisante.  Il n’est pas exagéré de dire que cette banquette multifonctions, coulissante, réversible et convertible, a beaucoup contribué à la notoriété de Campérêve. En 2010, elle est abandonnée pour des raisons d’homologation européenne.

La réputation du constructeur s’appuie également sur des aménagements innovants, astucieux et démontrant un sens aigu des réalités et des contraintes de la vie à bord. Rien n’est laissé au hasard : forte densité des mousses de polyuréthane, isolation renforcée, qualité des tissus et des finitions, mobilier stratifié double face, précision des raccords du réseau d’eau, etc. Pas de doute, c’est du haut de gamme.

Campérêve se fait aussi connaître par un style volontairement épuré et une décoration extérieure des plus discrètes. Pas de tape à l’œil. Les découpes de carrosserie sont réduites à l’essentiel.

Une production multipliée par 10 en dix ans 

Géré en bonne intelligence, le rachat en 2010 par le groupe Rapido n’a pas trahi l’esprit des fondateurs, quand bien même les volumes de production se sont très largement envolés en moins de dix ans, passant d’une centaine de pièces à près de mille aujourd’hui (France et export compris).

Conduites par une jeune équipe patiemment formée aux sources de l’entreprise francilienne, les évolutions les plus récentes de Campérêve vont dans le bon sens et apportent un supplément de chaleur et d’élégance aux ambiances intérieures.

Symbole de cette continuité, les Campérêve d’aujourd’hui conservent, par exemple, les alèses de portes et tiroirs en bois massif (érable), auxquelles étaient très attachés les frères Perreira. On retrouve aussi les habillages intérieurs épousant parfaitement les formes de la carrosserie, l’isolation complète certifiée en chambre froide, les baies Seitz ou encore les joints d’étanchéité au sol, etc. Le fil de l’histoire Campérêve n’est pas rompu et se poursuit depuis 40 ans.

Campérêve a toujours fabriqué les toits rapportés, petit ou grand. 
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