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Créée en 1978 par Claude Martinot, puis achetée par le groupe Trigano en 2004, la société Périgord VDL poursuit sa formidable transformation. Malgré les deux précédents agrandissements de 2007 et 2017, l’usine se trouve de nouveau à l’étroit dans ses murs, suite à la formidable accélération des ventes de fourgons aménagés à l’étranger, où l’entreprise brantômaise réalise 50 % de son chiffre d’affaires.

Benaouda ABBOU 

Notamment tiré par le marché allemand, le chiffre a bondi de pratiquement 100% en un an, comme le reconnait le patron de Périgord VDL, Benaouda Abbou, récemment interrogé par France Bleu Périgord. Le résultat est passé de 71 millions d’euros en août 2020 à 134,5 millions d’euros au 1er août 2021. Le patron de Périgord VDL vise maintenant les 200 millions d’euros.

Une nouvelle usine en projet

Après l’acquisition des terrains entourant l’usine historique de Brantôme, au terme de longues négociations, Périgord VDL va pratiquement doubler la superficie du site, avec ses 3 hectares supplémentaires. Les travaux devraient démarrer lors du premier trimestre 2022.

Avec une cadence de 16 véhicules par jour, l’entreprise produit les fourgons Font-Vendôme et Randger, mais aussi ceux des marques Karmann Mobil et Ahorn Camp. L’usine emploie actuellement 300 personnes, dont 50 salariés récemment embauchés.

En parallèle, le patron de Périgord VDL conduit un autre projet. À France Bleu Périgord, il avoue chercher un terrain suffisamment vaste pour construire une nouvelle usine sur l’agglomération de Périgueux, au sud de Brantôme, au plus près de l’autoroute et d’un important bassin d’emploi. À la clé, l’embauche de 250 à 300 salariés. Partant d’une feuille blanche, la création de cette usine permettra d’industrialiser plus largement la production et répondre à la forte croissance du secteur.

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